Florian Cattouillart : EJE de père en fils

La petite enfance est une histoire de famille chez les Cattouillart. Le père de Florian était EJE et sa compagne l’est également. Titulaire d’un CAP petite enfance, et en cours de VAE d’EJE, Florian est depuis un an référent technique pour une micro-crèche du réseau Baby Eveil, située à Jacou, dans l’Hérault. Un poste où il s’épanouit. 
Dans le bain de la petite enfance
C’est assez rare pour le souligner, le papa de Florian était EJE et a dirigé des structures sur Nantes et Montpellier. « Le soir, quand il rentrait du travail, il me racontait ce qu’il faisait à la crèche », s’amuse Florian. Pour autant, Florian, âgé aujourd’hui de 38 ans, ne suit pas tout de suite la voie de son père. Il opte pour un Bac pro Services (accueil, assistance, conseil). Finalement, c’est sa rencontre avec celle qui allait devenir sa compagne et qui entrait en école d’EJE qui le décide à sauter le pas et à rejoindre donc la petite enfance. En 2010, il obtient son CAP PE par correspondance avec une très bonne moyenne et se lance dans la foulée.

Des crèches de toute taille du secteur privé essentiellement
Il fait ses premières armes dans une crèche d’une soixantaine de berceaux du groupe LPCR, près de Montpellier, où il découvre différentes pédagogies (Montessori, Pikler…). Il y reste plusieurs années puis demande une rupture conventionnelle. « Cette période de chômage d’un an a été bénéfique. Elle m’a permis de rebondir, de savoir quel professionnel de la petite enfance j’étais et ce sur quoi je voulais tendre », confie Florian. Puis, il intègre différentes crèches, des grandes structures, des moyennes et des petites. Et, c’est via son expérience dans une micro-crèche de Jacou (34), qu’il comprend que ce type de structure lui convient le mieux. « La micro-crèche, ça me correspond. J’apprécie l’environnement multi-âge. Les enfants se nourrissent entre eux. Et même s’ils n’ont pas tous les mêmes besoins, tout s’imbrique bien », souligne-t-il. Bref, une révélation pour le jeune homme qui a également envie d’évoluer vers un autre métier : éducateur de jeunes enfants.

C’est parti pour la VAE d’EJE
Florian commence une première VAE d’EJE. Il rédige le livret 1, le dépose, puis doute et abandonne. « Je n’avais pas assez mûri ce projet de VAE et, en voyant la masse de travail pour le livret 2, je me suis dit que cela allait être trop pour moi, je me suis découragé », explique-t-il. Il y a deux ans, il retente l’aventure et dépose à nouveau le livret 1. Puis s’attelle au livret 2. A l’automne dernier, il passe l’oral et valide 2 blocs sur 8. « La complexité n’est pas dans l’écriture du livret 2, cela m’a pris entre 4 et 5 mois, mais l’oral. J’y suis allé avec beaucoup de détermination mais j’ai été déstabilisé par le jury. Je ne me suis pas senti à l’aise. Je vais donc repasser l’oral et cette fois-ci, je me préparerai mieux », indique-t-il plus motivé que jamais. D’autant plus qu’il peut compter sur le soutien de sa compagne et de leurs deux filles. 

Une belle opportunité professionnelle
En 2022, alors à fond sur sa VAE, Florian a vent d’un poste de référent technique chez Baby Eveil, un réseau de micro-crèches, implanté dans l’agglomération de Montpellier, dans lequel exerce sa compagne en tant que directrice pédagogique. Rapidement embauché, il est pleinement satisfait de son nouveau travail. « Ce poste correspond totalement à mes attentes. Moi qui me sentais à l’étroit dans mon poste de CAP PE, j’ai enfin l’impression d’avoir enfilé le bon costume. Je suis totalement en accord avec moi-même, avec mes valeurs pédagogiques et aussi en phase avec les valeurs de l’entreprise qui sont très pikleriennes. La pédagogie d’Emmi Pikler me parle à 100% donc je suis vraiment très content », conclut le futur EJE visiblement épanoui. 
Article rédigé par : Caroline Feufeu
Publié le 06 juin 2023
Mis à jour le 03 août 2023