La culture de la petite enfance à Pistoia
Depuis près de 50 ans, les structures éducatives de la petite enfance de Pistoia tissent sans relâche la toile de leur pédagogie. Et ceci, avec le soutien permanent des pouvoirs politiques locaux et d’une coordination pédagogique hors pair qui a su entretenir jusqu’à présent le désir et l’enthousiasme des professionnelles pour aller toujours de l’avant…
Cette petite ville toscane, proche de Florence, connaît une renommée internationale. Nombreux sont les visiteurs et stagiaires qui, chaque année, affluent du monde entier à la découverte de ses scuole dell infanzia (écoles maternelles), ses nidi (crèches) et aree bambini (espace enfants). Ces structures municipales, leur encadrement et leur qualité éducative sont vantées par de multiples publications dans toute l’Europe, en Amérique du Nord, au Japon, etc.
Pistoia fait figure d’exemple dans les recommandations de l’OCDE (2001, 2006) et a été choisie pour une étude de cas dans une recherche commanditée par la Commission Européenne sur les compétences requises pour les professionnels et les systèmes d’accueil et d’éducation des jeunes enfants (Urban et al., 2011 ; Musatti, Picchio et Mayer, 2016).
Avec l’aide des nombreux protagonistes qui ont « fait » Pistoia, l’historienne E. Becchi a retracé, dans « La pedagogia del buon gusto » (2009), la genèse de cette extraordinaire aventure qui a conduit à cette excellence sur l’ensemble de ses structures municipales de la petite enfance.
Récemment, avec « Stare insieme, conoscere insieme. Bambini e adulti nei servizi educativi di Pistoia », l’équipe de chercheurs de Rome qui accompagne Pistoia depuis 1981 et une coordinatrice pédagogique donnent à voir, avec la collaboration des enseignantes, la vie intense des grands et petits dans les structures et leurs dernières découvertes (Musatti et al., 2018).
Dans un ouvrage à paraître, « La culture de la petite enfance de Pistoia », A. L. Galardini (responsable, à partir de 1972, du Service municipal dépendent les structures éducatives) et les coordinatrices pédagogiques, D. Giovannini, A. Mastio, S. Iozelli et M. L. Contini, analysent les principales caractéristiques de ce qui fait la valeur, la force et l’originalité de cette expérience hors du commun. En voici un petit aperçu.
Le choix d’un système éducatif intégré (0-6 ans) et d’un travail en réseau
L’expérience de Pistoia se situe dans un contexte historique, politique, géographique, économique et culturel, particulier. Les initiatives de cette commune « rouge », prospère, s’inscrivent dans la dynamique qui s’est créée autour des jeunes enfants depuis l’après-guerre, dans un ensemble de communes du Nord de l’Italie - Reggio Emilia, dans le région voisine, l’Émilie Romagne, est particulièrement célèbre (Mantovanni, 2007 ; Picchio et Musatti, 2010).
Cette dynamique, à laquelle les parents ont participé, a amené la création d’écoles maternelles municipales (celles d’État suivront dans les années 1960 seulement). Les « méthodes actives » y ont été mises à l’honneur (dans la tradition des sœurs Agassi et de M. Montessori, mais aussi de J. Dewey et d’autres), revisitées par les nouveaux pédagogues dont L. Malaguzzi à Reggio Emilia, et accompagnées de puissants choix politiques et du recours aux connaissances scientifiques sans cesse réactualisées, mais aussi aux philosophes, aux artistes...
S’y développent la conception d’enfants « protagonistes » de leur éducation - des enfants aux « 100 langages » (Enfants d’Europe, 2004 ; Malaguzzi, 2011) - et une vision démocratique qui inspirera les « repenseurs » de la qualité de l’accueil et de l’éducation des jeunes enfants (Moss, Dahlberg et Pence, 2011).
Les crèches se développeront plus tard, une fois reconnues par la loi de 1971 qui les place sous la responsabilité des communes. C’est le moment où Pistoia va créer des crèches municipales avec cette même conception, les considérant comme des structures éducatives au même titre que les écoles maternelles. Ce choix est soutenu par la volonté de respecter le droit de tous les enfants à l’éducation dès la naissance et par les résultats des études sur les jeunes enfants qui révèlent leurs capacités insoupçonnées… (Sinclair et al, 1981 ; Stambak et al, 1982, etc.)
C’est ainsi qu’un système éducatif intégré de la petite enfance (0-6 ans) va se mettre en place, avec des crèches et des écoles maternelles dotées d’un même corps de pédagogues qui fonctionnent en équipe, sans poste de direction, mais en réseau sur toute la ville, accompagnées par un groupe de coordinatrices pédagogiques.
S’adjoindront à ce système intégré, à partir des années 1980, les aree bambini. Créés à la suite des premiers lieux d’accueil enfant-parent de Milan (Galardini, 2007), ces espaces sont ouverts, à Pistoia, à la fois aux enfants des structures éducatives (y compris de l’école primaire) avec leurs pédagogues et aux familles avec leurs enfants. Ils ont chacun leur spécificité : arts plastiques, narration, nature, familles avec les tout-tout-petits (piccolissimi).
Les professionnelles de Pistoia sont toutes appelées « enseignantes ». En Italie, la formation universitaire pour l’école maternelle demeure une formation spécifique pour préscolaire. Pour la crèche, une formation universitaire est à présent requise (mais avec des variantes selon les régions). Les enseignantes des aree bambini sont choisies parmi celles des structures éducatives de Pistoia pour leurs compétences et talents particuliers au regard des missions de ces lieux. La formation continue des enseignantes consiste en recherches-actions menées avec des universités et l’équipe du Centre national de recherche de Rome évoquée plus haut. Se développera, en Italie, une formation (master) de coordinateur pédagogique de la petite enfance (Baudelot et Musatti, 2002).
Pistoia participe au réseau national de la petite enfance (le Gruppo Nazionale Nido Infanzia) créé en 1980 par L. Malaguzzi pour étendre l’accueil des jeunes enfants dans le pays et améliorer partout sa qualité. En 1982 y est organisé le Congrès de ce Gruppo qui presque chaque année réunit, dans une ville volontaire, d’innombrables professionnels, chercheurs, responsables, etc., sur des thématiques majeures pour dialoguer, montrer ses avancées, apprendre les uns des autres (Musatti, 2009). Pistoia joue un grand rôle dans le développement d’une « approche toscane ». A. L. Galardini et les coordinatrices ont été et sont également amenées à former les équipes de communes de diverses régions et à intervenir dans les formations universitaires. Des liens étroits se sont noués, au-delà de l’Italie, avec des villes et universités de nombreux pays.
Accueillir dans le beau, développer sentiment d’appartenance et créativité
Même s’il a beaucoup lu, assisté à des conférences, vu de nombreuses photos, tout visiteur qui pénètre dans une structure de Pistoia va d’émerveillement en émerveillement. Partout, une beauté offerte aux « habitants » des lieux : tout est pensé et se pense continuellement pour que tout le monde s’y sente bien. Chaque structure est différente, avec son identité et ses trouvailles artistiques propres. Partout, chaque détail compte. Pas de gadgets, mais des clins d’œil à la fois significatifs et esthétiques. De la légèreté et de la profondeur mêlées : chasse à l’inutile invasif et sélection rigoureuse de l’essentiel pour « dire » la bienvenue. Par les sens, les émotions.
De la clarté, des transparences, des jeux de lumière délicats… Comme avec cette boule à facettes près d’une fenêtre de la salle des piccolissimi et leurs familles de l’area bambini rossa. Des couleurs douces ici, et plus vives ailleurs. Des larges espaces ou des plus petits selon leurs fonctions, mais toujours « appétissants », avec des matériaux naturels, nobles, pour le mobilier et les jeux. Beaucoup de récup’ et énormément de créativité collective qui font des structures des lieux uniques et qui évoluent avec ceux qui les habitent.
Les espaces invitent à la rencontre pour développer le sentiment d’appartenance et les compétences cognitives, communicatives, sociales de chacun.
Bien sur, les rencontres entre enfants dans les divers ateliers avec toujours un adulte attentif, qui partage leur émerveillement, découvertes et expérimentations, et des objets qui suscitent leur curiosité insatiable. Par exemple, les tables lumineuses et les rétroprojecteurs de la crèche Lago Mago, sur lesquels placer et déplacer toute une série d’objets achetés chez le quincailler ou triés parmi les dons des familles. (cf: un petit groupe de "moyens" jouant avec la lumière dans la photo ci-dessous.) Les équipes, soutenues par les coordinatrices pédagogiques au fil des recherches-actions avec les chercheurs de Rome et de leurs propres expérimentations qui s’alimentent à une diversité de sources, proposent ainsi des environnements non seulement beaux mais qui ont du sens, entrainant alors tous ensembles petits et grands dans l’imaginaire, la connaissance, la réflexivité, la joie.
Les espaces favorisent aussi les rencontres avec les parents et entre parents. Les entrées et couloirs sont vastes, conçus comme des places ou des avenues où il fait bon flâner, s’arrêter, discuter, matin et soir. Des jolis fauteuils et canapés, tous différents, la plupart customisés par les professionnelles et les parents, sont placés ici et là : difficile d’y résister…
Sur les murs, des traces de le vie des enfants, mises en valeur : des grandes photos, leurs paroles, sans surcharge, qui « documentent » des moments forts, et à travers ces traces se transmet la conception de l’enfant et de l’éducation portée par les équipes.
Réciproquement, on trouve aussi des traces des familles. Par exemple, les petits messages qu’elles peuvent suspendre chaque jour, à la crèche Il Faro, avec une mini pince à linge aux fils tendus entre les maisons en papier kraft d’un bien joli village collé sur l’immense panneau « Les parents et la crèche : l’art du dialogue » placé sur un mur du hall d’entrée. (Cf: un extrait dans la photo ci-dessous). L’année suivante, en 2018, elles les apposeront sur une nouvelle fresque élaborée à partir d’une illustration d’un album particulièrement apprécié des enfants.
Autre exemple dans cette crèche : les représentations des diverses familles qu’elles fabriquent elles-mêmes chaque année avec toute sorte de matériel de récupération et des photos et exposent dans la grande bibliothèque située sur un autre mur du hall d’entrée. Cette bibliothèque est devenue, une année, un « petit musée sentimental », réunissant leurs souvenirs d’enfance dans la ville… (Rayna, 2017).
Les structures, les familles et la ville : ouverture, continuité, inclusion et cohésion sociale
À Pistoia, esthétique rime avec politique et éthique. L’esthétique est constitutive d’une puissante volonté d’inclusion de tous. Les parents sont invités à participer à la « gestione sociale » (Malaguzzi, 1972) des structures éducatives de la petite enfance. Certains projets se sont développés à leur initiative. Cette mise en dialogue démocratique, voulue depuis le début par la commune, est sensible dans tous les lieux.
Dans les halls, les parents élus figurent en grand sur divers supports, les familles les contactent, laissent des messages sur ces jolis supports. Et c’est au quotidien que se construit l’alliance éducative dans chaque lieu, voulu comme lieu de citoyenneté, de dialogue entre les cultures familiale et institutionnelle. En effet, un grand soin porté à la continuité des expériences des enfants entre maison et structure éducative, garante de leur bien-être physique et psychique.
Nombreuses sont les occasions d’échanger et de s’investir. Par exemple, pour planter des arbustes ou construire de magnifiques structures en bois dans le jardin de la crèche Il Grillo. Quel plaisir pour les enfants de revoir chacun de leurs parents à l’œuvre à travers la « documentation » joliment affichée dans leur salle de vie !
Nombreuses sont également les occasions de festoyer dans les structures mais aussi hors les murs : des manifestations sont régulièrement organisées dans les jardins de Pïstoia, sur la place du Dôme, et même sur les terrasses des cafés, comme les si sympathiques « lectures et collations » (Galardini, 2011) !
Depuis le début, les équipes développent des projets dans la ville afin que les enfants connaissent et aiment son riche patrimoine et en fasse « leur » ville : transmissions par les « anciens » qui racontent la vie d’avant, par des spécialistes qui ouvrent leurs yeux, leurs sens, par les parents qui les accompagnent.
Deux ouvrages d’art, « Per Mano » laissent les jeunes enfants nous entraîner « par la main » dans les ruelles, le baptistère, devant les fontaines, les statues… ; ils nous entraînent aussi hors de la ville, dans les célèbres pépinières et les collines… Photos, dessins, propos d’enfants illustrent leurs parcours, leurs réflexions, leurs surprises…
L’année 2017 a été particulièrement dense, quand Pistoia a été consacrée Capitale italienne de la culture : une exposition d’un mois dans la ville a retracé les moments « forts » des parcours des enfants à la recherche d’un endroit à chérir ; les commerçants ont offert leurs devantures pour afficher les panneaux (cf: celle d'un restaurateur dans la photo ci-dessous) de cette exposition intitulée « La ville à travers les yeux des enfants » qui a été inaugurée lors du colloque international « La culture de l’enfance comme ressource pour la ville ».
Tous les enfants en situation de handicap sont accueillis. Les coordinatrices pédagogiques et les enseignantes ont une longue expérience de collaboration avec les divers spécialistes permettant à chaque enfant de trouver sa place dans le groupe d’enfants et ceci au bénéfice de tous. Les visiteurs ne les remarquent généralement pas car ils sont tout aussi engagés que les autres enfants dans leurs manipulations, leurs fantaisies. Leurs parents peuvent ainsi « souffler », trouver du réconfort auprès des professionnelles et des autres familles et participer eux aussi à la vie de la structure où leur enfant ont le droit, en tant qu’enfant, de bénéficier d’un même environnement épanouissant.
Avec l’arrivée des familles étrangères, une recherche-action (Picchio, Mayer et Pettenati, 2014) et des actions concrètes ont été menées dans les écoles maternelles et les crèches afin qu’elles y confient leurs enfants, se sentent à l’aise et participent. Le mur du hall de l’école maternelle Il Melograno est ainsi recouvert de magnifiques photos représentant la diversité des visages présente dans le quartier. À l’entrée de la petite crèche attenante, circulent sur le haut des quatre murs, les mots de Primo Levy dans différentes langues, « D’où que tu viennes tu n’es pas un étranger ».
Depuis quelques années les coordonnatrices pédagogiques organisent un accueil de ces familles, selon une succession de rencontres avec les services-clés (la mairie, située dans un magnifique palais que les parents découvrent avec beaucoup d’émotion ; la magnifique bibliothèque installée dans un bâtiment industriel réhabilité ; les structures éducatives, etc.) et des personnes-ressources (une pédiatre dans une aera bambini pour échanger sur l’alimentation, par exemple). Les parents sont bouleversés par une telle hospitalité. Ils en témoignent dans les vidéos qui documentent ces parcours, et disent avec émotion leur reconnaissance dans les structures lorsqu’on les rencontre. Structures accueillantes, ville accueillante !
Une pratique majeure : la « documentation »
Il ne faut pas confondre se documenter et documenter ! Bien entendu, les équipes de Pistoia se documentent (lectures, conférences, voyages d’études, etc.) pour faire évoluer leurs pratiques. Mais pas seulement : elles documentent les expériences quotidiennes des enfants dans une proximité avec eux, en petits groupes, qui leur permet de les observer et de les écouter finement, et une communication respectueuse de leurs initiatives. (Cf : photo ci-dessous à la crèche Il Grillo)
Comme à Reggio Emilia (Rinaldi, 2006), cette pratique de « documentation » fait partie intégrante de pédagogie : elle soutient la réflexivité professionnelle, amène une connaissance approfondie de chaque enfant et des dynamiques sociales dans le groupe, permet l’auto-évaluation de l’action éducative, des nouveaux aménagements ou matériaux, suscite de nouveaux projets et renforce le travail en réseau. Et ceci, en facilitant l’intercompréhension entre toutes les parties prenantes (professionnelles, enfants, parents, visiteurs) par la mise en dialogue entre une sélection de mots et d’images qui prendront place sur une série de supports, offerts à tous ou à certains (Galardini, 2009/2014 ; Picchio et al., 2012).
Ces mots d’enfants qui font souvent écho aux mots de chercheurs, de philosophes, d’écrivains, d’artistes, accompagnent telle ou telle photographie significative, révélant la fierté face à un exploit, l’étonnement devant l’inconnu, le sérieux d’une longue recherche, la connivence interpersonnelle, la joie du partage… Les enseignantes de Pistoia disposent de 6 heures hebdomadaires sans les enfants pour travailler avec les parents et construire la documentation.
Tous les murs « parlent » ainsi des enfants, de leurs bonheurs et trouvailles. Ces messages, admirablement mis en valeur, donnent à voir aux parents la vie des structures, leurs valeurs aussi. Ils les font discuter avec les professionnelles et entre eux, mais aussi avec leurs enfants qui racontent et racontent encore… Les enfants viennent aussi d’eux-mêmes commenter avec les copains ou se souvenir de ces moments si importants. Cette documentation murale (certains panneaux peuvent rester d’une année sur l’autre, d’autres se renouvellent régulièrement) facilite aussi l’accueil des nouveaux parents et des visiteurs : toute la « philosophie » de Pistoia s’y lit, illustrée « à la manière de » chaque lieu. (cf : photo de l'entrée de la crèche Lago Mago)
Une documentation individuelle est simultanément constituée pour chaque enfant dans un bel album empli des traces majeures de trois années passées dans le lieu. Régulièrement consulté par les enfants et les parents, il sera remis solennellement au départ de l’enfant qui partira avec cette importante tranche de vie : sa petite enfance dans un groupe qui a compté pour lui.
Au cours des recherches-actions, les équipes ont affiné les divers supports, outils et méthodes de documentation. Par exemple, le « journal hebdomadaire » de chaque section (Di Giandomenico, Musatti et Picchio, 2011 ; Di Giandomenico et Picchio, 2013), fait de courtes narrations, documente les petites choses significatives de la semaine : disponible sur un meuble, les parents peut suivre ainsi la vie singulière qui se déroule dans chaque groupe ; en le relisant tous les mois, les équipes en dégagent le fil rouge…
Il y a quelques années, la documentation avec power point a fait son apparition : un projet inter-structure qui a enchanté les équipes autour d’un thème annuel : l’émerveillement des enfants ; la socialité entre enfants ; le changement ; l’exploration du monde ; tous et chacun… (Musatti et al., 2018).
Pour conclure brièvement, insistons sur la place centrale des coordinatrices pédagogiques et sur le rôle capital de l’implication de tous dans la recherche, qui garantissent une qualité et une équité sans cesse réinterrogées. Il s’ensuit pour les uns ou les autres un incroyable plaisir de grandir dans la sérénité, de travailler dans la confiance mutuelle et le partage des défis à relever, et d’exercer ensemble ses fonctions parentales et citoyennes.
Au moment où nos métiers de la petite enfance et leurs formations sont repensés, ne devrions-nous pas être plus ambitieux en suivant un tel exemple ?
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