La protection de l’enfance traverse une crise profonde et les réformes tardent à venir. « Les droits des enfants doivent avoir une place centrale dans le prochain Gouvernement ! » exhortait La Dynamique pour les Droits des Enfants (Unicef, SOS Villages d’enfants, Apprentis d’Auteuil, Fondation pour l’enfance, Uniopss…) il y a quelques jours dans un communiqué sitôt le nouveau Premier ministre nommé. Désormais, c’est le nouveau collectif Les 400 000, qui regroupe d’ores et déjà plus de 50 organisations, qui appelle à une grande mobilisation le 25 septembre à 13h au départ de l'esplanade des Invalides à Paris.
Pour une enfance respectée et protégée
Pour la première fois, le secteur de la protection de l’enfance marchera main dans la main contre « l’état de délabrement d’une politique publique qui ne parvient plus à accompagner les enfants les plus vulnérables dans des conditions dignes. ».
Les revendications du collectif sont nombreuses et s’articulent autour de quatre urgences :
- Mettre fin aux « listes d’attente » : les mesures de protection ordonnées par les juges doivent être mises en œuvre sans délai excessif.
- Reconnaître et remédier au déclassement des travailleurs sociaux : les conditions de travail des professionnels du secteur se détériorent avec la diminution de leur nombre ; il est impératif d’améliorer leurs conditions de travail pour qu’ils puissent remplir leur mission essentielle.
- Réinvestir dans le soutien aux familles en difficulté : il est crucial d’intervenir rapidement pour prévenir la maltraitance et éviter les mesures de protection plus radicales.
- Assurer un accompagnement des jeunes majeurs sortant de l’aide sociale à l’enfance : il est fondamental de garantir un avenir prometteur à ces jeunes en leur offrant un soutien continu pour leur intégration réussie dans la société.
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