Annonces au Comité de filière petite enfance : la réaction de la FESP

La Fédération du service aux particuliers (FESP) salue les différentes annonces de Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités et Sarah El Haïry, ministre déléguée en charge de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles, au Comité de filière petite enfance, le 29 février dernier. Pour autant, elle « attend des mesures plus fortes ».

Oui, les annonces relatives aux revalorisations salariales, à la tenue d’une journée nationale des professionnels de la petite enfance et à la reprise des travaux de la mission Igas sur le référentiel qualité sont « positives pour le renforcement de la qualité ainsi que pour œuvrer en faveur de l’attractivité du secteur dont le besoin en professionnels est de 50 000 », souligne la FESP dans son communiqué en date du 4 mars. Mais, à propos des revalorisations salariales, elle estime toutefois qu’elles doivent concerner « également les centaines de milliers de professionnels qui réalisent exactement le même métier au sein de micro-crèches, de structures de garde d’enfants à domicile ou en emploi direct. » Car, selon elle, s’ils en sont privés, cela « déséquilibrerait l’ensemble de la profession et ne permettrait malheureusement pas de répondre aux enjeux en matière d’accueil des enfants. »

Le gouvernement doit aller plus loin
Enfin, dans son communiqué, la FESP rappelle les trois points sur lesquels elle invite le gouvernement à agir rapidement :
  • La « revalorisation des montants et des plafonds de la PSU et du CMG structure, correspondant aux aides versées aux familles par les Caisses d’allocations familiales pour l’accueil de leurs enfants. »
  • L’élargissement du CMG pour la garde des enfants de 6 à 12 ans des familles monoparentales aux structures de garde d’enfants à domicile.
  • La communication des recommandations du rapport Igas Igf sur les micro-crèches Paje « afin que des mesures puissent être portées pour ne pas geler notamment les accompagnements de la branche famille à l’égard des micro-crèches et que les acteurs puissent avoir une visibilité sur les politiques à venir (aide à l’investissement et à la modernisation, modalités de solvabilisation, démarches qualité, etc.). »

Voir ci-dessous le communiqué de la FESP
 
Article rédigé par : CF
Publié le 07 mars 2024
Mis à jour le 10 juin 2024